Il est parfois nécessaire de passer à travers des jours gris ou des tempêtes pour accéder à un plus grand bonheur. Évidemment, ce n’est pas ce que nous avons envie. Notre tête nous dit de fuir la situation, mais notre cœur, lui, nous incite à y rester, histoire de rendre la douleur un peu plus supportable. Du moins, momentanément. Du moins, en apparence. Que ce n’est pas facile de décider entre se retirer ou persévérer! Nous sommes tous tellement différents dans notre façon de voir la vie, d’analyser les choses… Certains d’entre nous sont champions dans l’art de prendre la poudre d’escampette dès que se pointe le moindre petit problème. D’autres, au contraire, s’acharnent à vouloir changer ce qui ne veut pas être changé. Mais comment savoir si la situation demande à ce qu’on s’en éloigne ou à ce qu’on y plonge à pieds joints? Personnellement, je pense que s’il y a encore une possibilité d’en retirer un enseignement, il est peut-être souhaitable de persévérer. Si nous percevons qu’il existe toujours une occasion de mieux apprendre à nous connaître, à nous comprendre et, par la même occasion, de mieux comprendre la situation et les personnes qui en font partie, il faut persévérer. Car ce que nous en retirerons, en bout de ligne, nous servira à ne plus jamais refaire les mêmes erreurs et cela n’a pas de prix. Ne fuyons pas les circonstances qui nous permettent d’évoluer, de devenir de meilleures personnes car elles sont une réponse à notre désir qui est de goûter à un bonheur durable.