
Prenons une journée normale qui commence par regarder les publications de nos amis Facebook. Il y a celles qui nous font rire ou sourire. Puis, il y a les autres qui nous dérangent.
Le message nous agace. La personne, dans sa façon d’être et de se présenter, nous amène à émettre un jugement.
Puis, nous nous rendons au travail. Au café, un collègue aborde un sujet qui nous fait un peu grincer des dents. Mais bon, nous décidons de nous éloigner tout simplement.
Un peu plus tard, dans une réunion, l’arrogance d’un superviseur vient nous piquer au vif. Nous prenons une bonne respiration.
Finalement, une fois arrivés à la maison, nous constatons que certaines tâches que nous avions demandées n’ont pas encore été effectuées et, là, à cet instant précis, la marmite déborde.
En réalité, toute la journée a été une accumulation de frustrations dont nous n’avons pas trop compris pourquoi et que nous avons refoulées.
Toute la journée, la Vie nous a renvoyé des images qui sont venues refléter un malaise qui est déjà bien présent en nous car les autres ne sont que notre propre reflet. Le reflet de tout ce qui n’est pas corrigé, guéri et pardonné.
Si nous reprenons les événements de la journée et les regardons avec des yeux neufs, nous constatons, par exemple, que la publication qui nous a dérangés a éveillé chez nous une certaine jalousie. Puis, le collègue avec son discours a fait remonter une insécurité. Et pour ce qui est du superviseur arrogant, c’est son aisance qui nous fait mal car nous réalisons que, même à notre âge, nous n’arrivons pas à prendre notre place aussi facilement. Finalement, le fait que les tâches demandées n’ont pas été effectuées nous fait sentir que nous ne sommes pas assez importants pour être pris au sérieux, pour être considérés.
En résumé, tout au long de la journée, nous avons vécu des situations qui n’ont reflété que ce qui, en nous, a besoin d’être accueilli et mieux compris.
Les autres n’ont pas délibérément agi de sorte de nous provoquer. Toutefois, ils ont été les acteurs qui ont permis de nous montrer tout ce qui ne va pas bien en nous. Nos zones sensibles.
Nous devrions tous effectuer cet exercice à la fin de la journée : Regarder à nouveau tout ce qui s’est passé et repérer ce qui a créé en nous un inconfort en reconnaissant que ce malaise n'appartient qu'à nous. Qu’à notre histoire. Qu’à notre dialogue intérieur.
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