La vie est faite de haut et de bas et il nous arrive parfois d'avoir l'impression que la traversée du tunnel est interminable car, oui, soyons réalistes, nous passons tous par des cycles de bonheur plus ou moins grands, mais aussi par des cycles qui demandent une grande capacité de résilience.
Je pense ici à des deuils de toutes sortes que ce soit la perte physique d'un être cher, d'un emploi ou de sa propre entreprise ou la fin d'une vie de couple et familiale ou un malentendu, une trahison mettant en danger certaines de nos amitiés ou, encore, la maladie, la dépression, les problèmes d'argent, etc.
Les raisons pour être malheureux ou en colère sont nombreuses et chaque jour qui se lève représente son lot de défis pour la plupart d'entre nous.
Bien que j'aie la conviction que les pensées que nous entretenons y sont pour beaucoup dans ce qui nous arrive ou ne nous arrive pas, je suis aussi capable d'admettre qu'il est parfois humainement impossible de rester positifs lorsque certaines épreuves nous tombent dessus et cela est d'autant plus vrai si nous avons l'impression d'être abonnés à la calamité.
Toutefois, nous sommes aussi en droit de nous poser la question "pourquoi ça m'arrive toujours à moi"... Voici mon humble opinion sur le sujet :
Est-il possible que, si notre vie est constamment parsemée d'embûches, c'est parce que nous nous entêtons à rester sur la même route alors que tout est mis en oeuvre pour nous inciter à changer de parcours?
Le fait que ça accroche toujours dans une sphère de notre vie (travail, finances, relations) n'est-il pas le signe qu'un problème doit être adressé et corrigé? Cela ne voudrait-il pas dire que nous devrions changer quelques-unes des variables qui composent cette sphère pour, justement, obtenir un résultat différent?
Mais nous avons peur de brasser les dés! Voilà ce qui se passe. Peur au point de préférer vivre une vie totalement ennuyeuse ou éprouvante plutôt que de faire face à l'inconnu.
Vous savez, l'Univers est puissant lorsque vient le temps pour lui de nous faire comprendre qu'il est temps de sortir de notre marasme, de nos frustrations, de nos insatisfactions pour avancer et évoluer! Cela peut même se manifester sous la forme d'événements inattendus : congédiement, rupture de couple, accident d'auto, maladie...
Le but n'est jamais vraiment de nous nuire ou de nous faire du mal, mais il s'avère que l'être humain n'arrive souvent à bien comprendre que lorsqu'il est mis au pied du mur : lorsqu'il n'a plus le choix.
Pour ma part, je pense que les soudaines "sorties de route" qui, oui, nous traumatisent sur le coup, sont probablement une bénédiction déguisée. Bien entendu, cela peut prendre quelques semaines ou des mois - et même des années - à le réaliser, mais rares sont les épreuves qui, lorsqu'on prend le temps de les analyser, ne cachaient pas une intention bienfaisante, ne serait-ce que de nous amener à mieux nous aimer et à mieux apprécier la vie (notre vie).
J'aimerais aussi rajouter que le fait que nous pensons souvent que nous sommes intrinsèquement nés pour être malheureux vient généralement d'une croyance qui s'est développée, bien souvent après la deuxième ou troisième mésaventure, et qui règne depuis en roi et maître sur notre vie.
Mais attention ici, est-ce la pensée de crainte ou de doute qui a créé la situation ou la situation qui a créé la pensée de crainte ou de doute? Quoiqu'il en soit, à partir de l'instant où nous sommes convaincus d'une chose, nous tombons en mode "programmation", c'est-à-dire que nous n'avons même plus besoin de nous y arrêter pour que tout le travail se fasse par en arrière. Ainsi, si nous sommes convaincus que notre conjoint(e) nous trompera, je vous parie qu'il sera fait selon notre volonté. Même chose si nous pressentons la perte de notre emploi, la dégradation de notre état de santé, une prise de poids, etc.
Vous connaissez la fameuse phrase : "Demandez et vous recevrez"? Eh bien, elle fonctionne à merveille principalement pour tout ce qui est négatif car lorsqu'on est dans des émotions comme la colère, la peur, le ressentiment, l'énergie qui se dégage de nous est très puissante, donc celle-ci matérialise l'objet de notre pensée encore plus facilement et rapidement que l'énergie provenant de pensées positives qui, soyons honnêtes, demandent un certain effort de concentration de notre part.
En terminant, j'invite ceux et celles qui trouvent que leur vie verse constamment dans le drame à bien lire le présent billet et à se poser les bonnes questions, à savoir si (1) on ne s'acharne pas à refuser de suivre le courant que la vie veut bien nous tracer et (2) à savoir si on n'est pas resté coincé dans une fausse croyance en lien avec notre rapport avec la chance et la malchance.
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